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Un Autre Futur Novembre 2015

Publié le 3 novembre 2015

  Bourbaki : Coupure illégale

Au quartier Bourbaki, 70 personnes se sont fait couper l’eau et l’électricité. Ensuite il y a eu bétonnage et mise en place de deux vigiles pour que personne ne puisse ouvrir la vanne d’eau. Sait-on jamais, au cas où des habitants auraient eu des goûts de luxe, comme de vouloir boire de l’eau potable et prétendre se laver… La coupure d’eau est une pratique totalement illégale. Les plus hautes juridictions l’ont rappelé. Aucun « responsable politique » ne peut l’ignorer. Pourtant, c’est en toute impunité que Habitat Toulouse (avec comme patron Franck Biassoto, adjoint au maire de Toulouse) a commis cette illégalité. Pour loger les gens en difficulté, le
« bailleur social » a du mal ; mais pour aggraver leur situation, Habitat Toulouse, ne lésine pas sur les moyens : de l’argent pour payer des vigiles, de l’argent pour détruire des bâtiments en bon état … il y en a. Mais, pour répondre aux besoins réels et immédiats, c’est manifestement plus difficile. A moins que couper l’eau et mettre des vigiles constitue une aide d’urgence humanitaire…

  Bidonvilles à Toulouse

Bidon, bidon, bidonville, chantait Claude Nougaro… on ne saurait si bien dire. En effet, dans notre paysage familier à côté des boutiques, des banques, des édifices publics, des monuments… depuis pas mal d’années des bidonvilles se rajoutent au
« patrimoine » toulousain. Là se logent souvent des familles qui,
bien qu’ayant un revenu, ne peuvent subvenir à un besoin essentiel : se loger décemment. Et oui, un (maigre) salaire ne suffit pas toujours à trouver un logement. Les bidonvilles étaient apparus après les grandes destructions liées à la seconde guerre mondiale. Ils avaient fini par disparaître dans les années 70. Et ils sont réapparus une vingtaine d’années après… On peut se poser la question de savoir pourquoi on est revenu si tristement en arrière alors qu’il y a en France plus de deux millions et demi de logements vacants et que leur nombre a augmenté de 40 % dans les dix dernières années [3]. Comme quoi, si l’on voulait résoudre vraiment le problème, on pourrait !

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