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VALLS : FAIBLE AVEC LES FORTS, FORT AVEC LES FAIBLES / LA RÉPUBLIQUE SE VIT A VISAGE DÉCOUVERT / COMMENT DIT-ON «  RÉCIDIVISTE  » EN PATOIS ?

Publié le 8 décembre 2014

  Comment dit-on « récidive » en patois ?

S’il y a deux spécialités dans lesquelles le Conseil général du Tarn est passé maître, c’est bien ... la récidive et le patois.

Il suffit de consulter son site pour constater à quel point il a fait de la diffusion du patois son cheval de bataille. Et vas-y que je te tartine des pages et des pages. Et vas-y que je te subventionne.

Sa capacité de récidive est moins connue, mais tout aussi forte. Car si les élus tarnais couinent que le « droit » est violé, puisque leurs décisions concernant le barrage de Sivents sont contestées par la population, ils ne se gênent pas pour violer eux-mêmes les décisions de justice.

En clair, cela fait exactement 17 ans qu’ils assument un barrage totalement illégal  : celui de Fourogue. En effet, le 16 octobre 1997, le tribunal administratif de Toulouse avait ordonné l’arrêt du chantier. Le conseil général a fait poursuivre les travaux malgré cette décision du tribunal qui s’imposait à lui. En 2000, rebelote  : la Cour administrative d’appel de Bordeaux condamne définitivement le barrage.

Que pensez-vous qu’à fait le Conseil général du Tarn  ? Il a ignoré la décision de justice et s’est assis sur le droit. Quant au préfet il n’a pas trouvé un seul gendarme mobile pour faire arrêter les travaux. Un problème de sous-effectif, sans doute...

Le barrage illégal a donc été construit, avec les mêmes protagonistes que celui de Sivens (la célèbre compagnie des coteaux de Gascogne, le conseil général), avec les mêmes défauts (surdimensionnement, effets catastrophiques sur l’environnement...). 17 ans après, il est toujours là, toujours illégal.

Mais quel est le lien entre les deux (je veux dire entre le patois et le barrage). Il y en a au moins deux. Le premier, c’est de constater que les occitanistes ne mordent pas la main qui les nourrit. S’il y a un courant qui est bien absent dans la lutte c’est le leur. Défendre «  el païs  » que l’on défigure ne les intéresse pas plus que leur première couche culotte. Le second, c’est qu’il démontre combien les potentats locaux, tout imprégnés de pseudo culture locale, se comportent comme l’Etat central qu’ils dénoncent tant... et dont ils constituent un rouage essentiel.

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