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Un Autre Futur Septembre 2014

Publié le 18 septembre 2014

  TRAVAILLEURS SANS TOIT

Si vous quittez tous les matins
votre maison ou votre appartement
pour aller travailler, et
bien sachez que certain travailleurs
n’ont pas cette
chance là. Nous ne voulons pas
parler ici des chômeurs mais
des nombreux salariés n’ont
même pas un toit pour dormir.
Contrairement à ce qu’on croit
souvent en effet, 1/4 de personnes
sans domicile fixe travaillent…
et travaillent dur !

En CDD, en intérim et même
avec des contrats à durée indéterminée
elles sont environ
35 000 dans cette situation
scandaleuse en France. Le
problème, c’est que leurs
salaires, l’absence des « garanties
 » exorbitantes exigées
par les propriétaires, la cherté
des loyers… tout cela fait que
ces personnes ne peuvent pas
trouver de logement et en sont
réduites à dormir dans leur
voiture, sous tente, en bidonville…
Le comble, c’est que la
plupart de ces travailleurs
exercent un métier dans le
bâtiment (et dans la restauration) !

Ils construisent donc
des maisons et des appartements
pour les autres mais eux
n’y ont pas droit.

  Grande Bretagne... comme ici !

33,7 milliards d’euros, c’est
la richesse cumulée des cinq
familles les plus riches de
Grande Bretagne ! Ces cinq
familles possèdent à elles
seules autant que les 12,6
millions de Britanniques les
plus pauvres. En tête du palmarès,
le duc de Westminster
avec 9,4 milliards
d’euros, qui possède autant
que les 10 % de ses concitoyens
les plus pauvres !

Depuis
plus de 20 ans, les
revenus de ces privilégiés
ont augmenté du simple au
double. Alors que des millions
de Britaniques n’arrivent
pas à joindre les deux
bouts, les gouvernements
successifs du Royaume Uni
font et refont des cadeaux
aux entrepreneurs et autres
capitalistes (et s’enrichissent
personnellement
au passage). Finalement, en
Grande-Bretagne... c’est
comme en France.

  Encore un incompris

Il paraît qu’on l’a mal compris,
ce pauvre Rebsamen !
En écrivant sur son twit officiel
« Je demande à pole_
emploi de renforcer les
contrôles pour être sûr que
les gens cherchent bien un
emploi », il ne voulait pas
du tout –mais alors pas du
tout- stigmatiser les
chômeurs. Non, sans blague,
il voulait les soutenir moralement,
peut-être ? [1]
De deux choses l’une : où
monsieur le ministre du travail
écrit sans réfléchir, ou il
nous prend pour des imbéciles…
à moins que ce ne
soit les deux à la fois !


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