Accueil > Journaux > Un autre Futur > Révolution sociale

Révolution sociale

Publié le 8 juin 2014

  Qu’est-ce que le fascisme ?

Dans ses formes nationales, il y a autant de fascismes différents que de situations historiques différentes. Mais tous ont en commun leurs caractères essentiels, chaque branche est rattachée au même tronc.

> Demain, il ne revêtira évidemment pas les mêmes oripeaux qu’hier : se fixer sur leur description peut amener à ne pas voir sous quelles formes se développe le fascisme d’aujourd’hui. Et d’ailleurs, il y aurait moins a craindre si celui-ci se bornait au folklore nauséabond de nostalgiques du nazisme se déguisant en SS).

> Le fascisme ne se caractérise pas, dans son essence, par quelque chose d’exceptionnel, comme un coup d’état par exemple, ni même par la violence. Il n’est qu’un prolongement, une radicalisation, à une étape historique particulière du développement du capitalisme, de comportements existants déjà dans la démocratie. Ces comportements sont engendrés par les rapports sociaux de séparation et de dés-appropriation qui caractérisent le capitalisme, quelle que soit sa forme politique. De sorte que ces comportements sont ceux de larges masses, le fascisme devient alors un phénomène de masse et non pas une simple dictature militaro-policière ne s’imposant que par la terreur d’un petit groupe.

> Réduire le fascisme à certains de ses excès les plus barbares, ce n’est pas seulement faire comme si d’autres de ses horreurs étaient acceptables. C’est surtout masquer que le fascisme est beaucoup plus ordinaire, plus banal, plus sournoisement répandu, et qu’il est un phénomène beaucoup plus complexe et plus vaste qu’un antisémitisme brutal. Le fascisme n’est pas un accident, une folie exceptionnelle, quasiment inexplicable et n’ayant donc que peu de chances de se reproduire, pourvu qu’on veille à réprimer toute résurgence de l’antisémitisme.
Fascisme et démocratie représentative ne sont que deux formes politiques, alternant suivant les circonstances historiques, des mêmes rapports sociaux capitalistes ;
Le fascisme est un phénomène de masse qui peut fort bien être « démocratique » tant que la masse approuve et soutient son idéologie et ses objectifs !

 Le fascisme est avant tout la proposition (absolument contradictoire et irréalisable) de restaurer la force et l’existence de la Nation comme communauté tout en conservant intact ce qu’il a créé comme communauté imaginaire, de substitution fétichiste à savoir : les rapports sociaux capitalistes.

Le fascisme n’accède au pouvoir qu’en période de crise aiguë du capitalisme. Il regroupe alors la masse de ceux qui, inversant toujours l’ordre des choses, s’imaginent que l’affaiblissement de la Nation est la cause de la crise et non l’inverse.

Si crise il y a, c’est selon eux que le fétiche Nation n’a pas reçu les soins et les sacrifices qui lui étaient dus. Ses membres, au lieu de s’en faire les pieux serviteurs, se sont adonnés au culte idolâtre des particularismes, de l’individualisme, des intérêts égoïstes, abandonnant celui de l’esprit national, et avec lui, leur âme éternelle, les traditions et valeurs du sang et du sol qui fondaient solidement la communauté dans les temps antiques et qui pourraient la refonder aujourd’hui pourvu qu’on lutte contre l’avachissement dû au matérialisme dominant et à ses succédanés : la consommation, l’immoralité, la jouissance. Bref, pourvu que reviennent l’âme et l’esprit, la force et la volonté.

Plus l’unité nationale est affaiblie par le mouvement du capitalisme lui-même (expansion mondiale, brassage des capitaux et des populations, luttes de classe), et plus le fascisme en cherchera les causes dans ce qu’il considérera comme des ennemis de la Nation. Que ce soit ceux qui la déchirent de l’intérieur par leurs luttes (le prolétariat et ses organisations) ou ceux qui, pour différentes raisons (racistes, culturelles, religieuses), seraient étrangers à la pureté nationale.

C’est en cela que nous pouvons écrire que les arrêtés pondus par Couderc et à présent par Ménard , sont des expressions du fascisme !
De par la concrétisation d’un plus propre ,d’un ’’on est chez nous’’ il, ils, elles rejettent tout ce qui n’est pas d’une nation propre, unitaire, bleu- blanc- rouge.

Rejet des ’’ comportements déviants’’ pour une ville rigide dans sa vie de tous les jours (sauf durant les fêtes ’’régionales’’ (Féria, Caritats etc...et donc s’inscrivant dans la notion d’appartenance à un pays et une nation)
Le gouvernement de la ville prône le retour à l’idéal ’’Famille, travail, patrie’’ les parents sont les seuls responsables ! Pas d’enfants dehors, en dehors d’une famille consacrée.

Une Blouse pour tous (les écoliers ?) aux ’’armes ’’de la ville ; volonté de réduire les inégalités dans une appartenance à un terroir, à un pays, une nation

C’est cela le fascisme : une idéologie !

Idéologie acceptée, promue par le capitalisme pour asservir, aliéner dans des dogmatismes rigides qui nous assassinent !

Aux Armes !!!

Lutte anticapitaliste, antifasciste, Internationaliste et Libertaire !!!!

CNT-AIT34 cnt-ait34@outlook.fr

Contact


Envoyer un message