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Un Autre Futur février 2014

Publié le 3 février 2014

  « L’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir »

Parce que le désordre, c’est
la spoliation de la majorité
par une extrême minorité,
et c’est, derrière les
apparences de l’abondance,
l’actuelle organisation de la
pénurie ; Parce que le
désordre, c’est l’exclusion
des pauvres et des étrangers, c’est une justice qui
emprisonne les miséreux et
laisse impunis les crimes des
puissants ;

  • Parce que le désordre, c’est
    une société dans laquelle
    notre sort est décidé par des
    gouvernants dont les pro-
    jets nous sont en vérité
    hostiles ;
  • Parce que le désordre, c’est
    l’incompétence criminelle
    des “experts” de l’industrie,
    c’est une société dans la-
    quelle notre vie et notre
    mort sont entre les mains
    de gens dont on sait qu’ils
    sont
    nécessairement
    aveugles ;
  • Parce que le désordre, ce
    sont les calculs électoraux
    tout aussi criminels des partis politiques, de droite
    comme de gauche, entretenant racisme et xénophobie
    pour conserver le pouvoir ;
  • Parce que le désordre, c’est
    le libéralisme de l’individu
    égoïste.

Et c’est le triomphe de cette
philosophie libérale, s’exprimant sur les plans économique, politique et social,
qui fait disparaître les règles
et les valeurs positives.
Nous voulons une autre société. :

Une société dans laquelle le
travail de chacun a un sens,
dans laquelle nous pouvons
décider nous-mêmes, avec
tous les autres, de ce que
nous avons à faire et comment le faire ; Une société
dans laquelle chacun peut
participer directement à toutes les décisions sociales
qui le concernent, ou qui
peuvent affecter le cours général du monde où il vit ;
Une société dans laquelle
chacun peut rencontrer autrui comme un être pareil à
soi et absolument différent :
ni comme appartenant à un
autre échelon de la hiérarchie des revenus et des
pouvoirs, ni comme un numéro ; Une société dans laquelle chacun veut la liberté
d’autrui, car notre liberté
commence là où commence
celle des autres ; Une société
d’hommes sans dieu, sans
maîtres, et sans patrie.

L’anarchosyndicalisme travaille à la réalisation de
cette société, par le développement des luttes auto-
nomes. Cela commence par
la participation à une communauté de révolutionnaires qui, dès maintenant,
tentent de dépasser l’état
des choses. Rien n’est possible en dehors de cet effort,
même s’il est difficile. Mais
nous préférons la difficulté
d’une tentative qui fait sens,
plutôt que nos existences
dérisoires de soi-disant citoyens en régime capitaliste.

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