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Un Autre Futur septembre 2013

Publié le 8 septembre 2013

  NON TOULOUSE N’EST PAS SALE : Non les Toulousains ne sont pas sales.

C’est comme un TOC (Trouble obsessionnel compulsif) : nos édiles veulent que Toulouse soit encore plus propre, toujours plus propre.
Après la chasse au graffiti et surtout aux graffeurs... c’est maintenant la chasse aux « marginaux » ou « punks à chien », participant à la criminalisation de la pauvreté. Mort à la pauvreté disaient-ils ? Mort aux pauvres, c’est la réalité !!! Sans parler de la chasse à l’affichage dit « sauvage ». Par « sauvage » il faut entendre « non commercial », car les affiches des pousse-à-la-consommation, elles, peuvent s’épanouir en toute liberté sur les panneaux publicitaires payants.

Avec la nouvelle mairie soit disant « de gauche » on aurait pu penser qu’ils auraient un peu arrondi les angles au moins pour la façade. Et bien même pas.

Quel sera le prochain coup de karcher de la mairie_ ????
Il faut refuser l’idée qui veut que Toulouse est sale et les Toulousains avec. Toulouse est très propre, sûrement trop...

  FEMEN FAIT ESCALE A TOULOUSE

Le 5 juillet 2013, une militante du groupe Femen à été arrêtée à Toulouse devant l’ambassade de Tunisie. Elle protestait contre l’emprisonnement d’Amine, Femen tunisienne arrêtée et détenue pour atteinte aux mœurs en Tunisie suite à un tag sur une mosquée salafiste en protestation à un regroupement de cette tendance. En arrêtant, en plein Toulouse, une militante Femen alors qu’elle revendiquait simplement des libertés fondamentales, les pouvoirs publics ont montré, une fois de plus, leur vrai visage. Cette arrestation est, à proprement parler, scandaleuse et inacceptable et doit être dénoncée comme telle.

  Folie des grandeurs

On a critiqué le métro, qui fête cette année ses 30 ans et les choix coûteux de l’équipe de Dominique Baudis. Le kilomètre de métro coûte en effet 80 millions d’euros. Mais le tramway n’est pas tout rose non plus avec 25 millions le kilomètre. On l’avait constaté la majorité de « gauche » en place actuellement à Toulouse ne contraste pas trop avec celles d’avant qui étaient, elles, bien de droite.
Le penchant pour les projets pharaoniques est un de leurs points communs. Entre mégalomanie et goûts de luxe. Le résultat est que Toulouse est quadrillée par les grands travaux du tramway. Pourtant si le choix avait porté sur le bus en site propre les travaux seraient non seulement moins lourds, mais aussi moins...chers. Le kilomètre de bus en site propre coûte seulement 10 millions d’euros pour la même efficacité. Du coup entre les délires de nos chers politiciens, s’ils avaient fait le choix du moins cher et plus simple cela aurait sûrement réduit les problèmes de circulation dans l’agglomération. Ce qui n’est décidément pas le cas de la stratégie municipale depuis 30 ans.


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