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Un Autre Futur mars 2013

Publié le 25 mars 2013

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  SANS PERMANENTS, SANS SUBVENTIONS NI CONCESSIONS : ROMPRE NOS CHAÎNES

Le monde va mal, ce n’est un secret pour personne. Pour régler cette situation, il est nécessaire de s’attaquer à sa source : l’exploitation. Ceux qui se mettent au-dessus de nous, qui nous dépouillent, qui nous rabaissent, qui nous humilient ne peuvent se passer de nous. Mais nous pouvons très bien nous passer d’eux. Et pour cause : c’est nous qui produisons tout. Nous, qui de nos bras et de nos cerveaux inventons, créons et distribuons les richesses. Une minorité - les capitalistes et leurs complices (politiciens, syndicalistes professionnels, dirigeant des médias et autres profiteurs…) accapare les fruits de ce travail au détriment de l’immense majorité de la population. C’est ça, le vrai problème. « Capital », « dette », « bénéfices », « dividende », « stock option », … ce n’est là que le vocabulaire d’une vaste entreprise d’escroquerie d’ampleur planétaire nommée capitalisme. L’Etat, partout et toujours, loin de protéger les populations est la meilleure arme du capitalisme pour assurer son développement. L’oppression n’est pas une fatalité. Nous tous, ouvriers, paysans, employés, techniciens, chercheurs, chômeurs, étudiants, retraités, bref nous les exploités pouvons changer les choses. Pour cela nous avons des moyens, nous-mêmes, et une arme, l’anarchosyndicalisme ! UNE FINALITÉ Il faut penser un système basé sur les valeurs qui sont au fond celles de pratiquement tous les humains dès qu’ils réussissent à échapper au conditionnement sociétal actuel : égalité, solidarité, liberté, épanouissement de l’individu et de la collectivité.

Construire le monde de demain nécessite déjà de respecter ces valeurs aujourd’hui. Pas de dictature du prolétariat, d’avant-garde éclairée, de tripatouillages politiciens et autres électoralismes, de corruption. Nous voulons une société libérée de l’emprise du capitalisme et de son allié, l’État, une société reposant sur des assemblées démocratiques sur les lieux de travail et dans les quartiers qui coordonneront leurs activités grâce au fédéralisme libertaire. Production réfléchie en fonction des besoins réels (et non pas de besoins créés de toutes pièces) et donc respect de l’environnement, répartition équilibrée des richesses produites et donc meilleure qualité de vie de la population ici et ailleurs, ce sont des objectifs qui sont parfaitement atteignables, ce sont des réalisations que nous, exploités d’aujourd’hui, pouvons mettre en œuvre pour un autre « demain ».

A la CNT-AIT, nous proposons de réunir les exploités pour construire, débattre, réfléchir, innover, lutter, partager et surtout, dans un premier temps, nous organiser différemment, de manière efficace.

S’ORGANISER DÉMOCRATIQUEMENT Pour cela, il faut laisser tomber les organisations habituelles : associations subventionnées (et donc contrôlées) par le pouvoir, syndicats de collaboration de classe, partis politiques qui participent tous au bon fonctionnement de l’État (même si chacun joue un rôle différent dans cette mise en scène), églises variées qui endorment le bon peuple… il faut laisser définitivement tomber tous ceux qui ont pour habitude de se mettre à la tête des mouvements sociaux pour les détourner de leur objectif de départ et même pour les anéantir. La seule solution, c’est de nous organiser nous-mêmes, de mener la lutte directement. Ce sont les assemblées générales des personnes en lutte qui doivent décider, pas une pseudo-élite.

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