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Un Autre Futur janvier 2013

Publié le 13 janvier 2013

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  La société sans hiérarchie

Nous venons de faire la révolution sociale et nous en avons fini avec nos chefs. Bien qu’ils soient encore parmi nous, ils n’ont plus aucune autorité et leur pouvoir est enfin aboli. Le temps des oisifs qui se font de l’argent sur notre dos est révolu. Dans nos quartiers, dans nos villes, chaque individu a la liberté de s’exprimer librement au cours d’assemblées populaires, de réunions de comités de quartiers...

Chacun trouve sa place dans des associations, des coopératives, des collectifs et les usines autogérés. Les règles que l’on écoute sont celles du collectif, rien à voir avec la dictature du prolétariat, ou la démocratie de l’ancien temps, mais dans le respect de « tous », c’est-à-dire de chaque être humain et de tout ce qui nous entoure.

Comment partager ? Comment vivre ensemble ? Comment être paix, vivre pleinement sa vie sans nuire à autrui ? Les guerres cessent car il n’y a plus de général, d’empereur, de rois ou de président, il n’y a plus de maîtres mais des professeurs qui n’ont qu’une seule envie, partager leur savoir et leurs connaissances. Nous sommes tous libres d’exercer comme on le souhaite.

Sans contrainte, on joint l’utile à l’agréable. Le travail est volontaire et non obligatoire. Personne n’impose une façon de s’habiller, de manger, de penser, de réfléchir. Les gourous religieux sont mis aux oubliettes et n’ont plus d’autorité sur des individus. Chacun vit sa vie spirituelle ou pas comme il l’entend.

Exploitation, exploités et exploiteurs ont disparus du petit Larousse. Collectivité, partage, entraide et solidarité, sont dans toutes les bouches, dans toutes les langues. Nous pouvons circuler librement d’un "pays" à l’autre , les centres de rétention, les prisons, les centre psy se ferment les uns après les autres. Nous arrivons à gérer les conflits, les problèmes, les querelles, autrement que par l’enferment, la peine capitale et les bombes . Cela en est fini du système totalitaire marchand tel que nous le connaissions car il n’était plus, socialement, écologiquement, humainement, vivable.

Si l’utopie est un but, si l’utopie est un rêve, alors oui ce rêve est possible, oui ce rêve deviendra un jour réalité. Les capitalistes ont vu leur rêve se réaliser. Que leur rêve s’achève et qu’un autre commence. Bonne année à tous.

  Jeudi 13 décembre 2012

Ce jour-là, des travailleurs licenciés par une entreprise, Nataïs, sont passé en procès pour diffamation car ils se sont exprimés sur leurs conditions de travail dans un blog.

1. Qu’est-ce que Nataïs ?

Nataïs est le premier producteur de pop-corn micro-ondable en Europe. Les conditions de travail sont très dures et dangereuses, avec de très nombreux d’intérimaires, des températures très élevées, des atteintes au Code du travail, et surtout l’utilisation de produits dangereux sans protection.

2. La lutte que nous menons :

La CNT-AIT s’est engagée depuis plusieurs mois dans la lutte contre ce patron exploiteur, pour la liberté d’expression des travailleurs, la reconnaissance de leurs droits sociaux et leur protection au travail. Une manifestation et un tractage ont en particulier eu lieu cet été sur le Tour de France en juillet 2012. Tractages, affichages, articles et informations se poursuivent depuis des mois et doivent se poursuivre.

Nous étions nombreux aux procès le 13 décembre aux TGI d’Auch pour les soutenir (résultat le 28 février). La solidarité doit continuer : envoyez des mails de protestation ( info@popcorn.fr , client@popcorn.fragro@popcorn.fr , recrutement@popcorn.fr). Modèle de mail proposé : "Nous exigeons l’abandon des poursuites contre les travailleurs de Nataïs empêchés de s’exprimer. La justice bourgeoise ne musellera pas les travailleurs bafoués dans leurs droits. Ces droits sont la stabilité de l’emploi, la sécurité au travail, l’information sur les produits auxquels ils sont exposés ainsi que l’application de la Convention Collective de la branche dans laquelle ils travaillent. Nous resterons vigilants à ce que ces droits soient enfin respectés

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