Un Autre Futur - octobre 2010
Publié le 2 octobre 2010
Vite on est pressé
- PATOIS DANS LE
METRO : LA MAJORITE
DES TOULOUSAINS EST
CONTRE MAIS çA NE
CHANGE RIEN.
Le maire
l’a souligné : il y a « opposition
de la majorité des voyageur
» au patois dans le
métro. Après des mois
« d’expérimentation », il serait
logique de tirer la conclusion.
Mais, quand il s’agit
du patois, il n’est pas
question de logique : au
lieu de supprimer la bande
son, une nouvelle sera
enregistrée ! C’est vraiment
prendre les toulousains
pour des imbéciles.
En fait, le lobby occitaniste
(qui arrache petit à petit
les plaques de rue en français
pour ne laisser que
celles en patois) fait
comme le gouvernement
pour les retraites : il est
sourd à la majorité de la
population et il mène une
guerre d’usure pour lasser
tout le monde.
- RETRAITES : LES DEPUTES
DONNENT L’EXEMPLE...
DE CE QUI SERAIT
BIEN POUR TOUT
LE MONDE.
Jugez-en :
Avec seulement 5 ans de
« travail », la retraite d’un
député à 60 ans est au
niveau de la retraite
moyenne de la population.
Au bout de 10 ans il empoche
3 000 euros de retraite
par mois. Après 15 ans,
4 500 euros, cumulable
avec d’autres pensions.
Les cotisations des politiques
ne dépassent pas
22,5 ans (à comparer avec
les 42 ans qu’ils nous
imposent). Le régime des
« représentants du peuple » a
un déficit de 52 millions
par an. Comme disait
Coluche, c’est pas grave,
« c’est nous qu’on paye ».
- PENDANT QUE LES
DEPUTES S’ABSENTENT,
LES FAMILLES SE FONT
COUPER LES ALLOCS.
Avec 16% d’absentéistes
chroniques (sans compter
les absences perlées), les
députés sont certainement
la profession qui a le plus
fort taux d’absence. Et
c’est eux qui viennent de
décider de supprimer les
allocations familiales aux
familles dont les enfants
sont absents à l’école.
Certes, l’école est certainement
une chose importante,
mais, si y être
absent mérite qu’on vous
coupe les allocs, que méritent
alors les députés
absents ? Sauf à penser
que voter les lois est
moins important qu’aller
au cours de gymnastique...
- ELLE EST PAS BETE,
LA MERE ELISABETH.
Pour chauffer sa chaumière
de Buckingham-Palace,
elle n’a rien trouvé de
mieux que de demander
une aide exceptionnelle
prise sur le budget de l’aide
sociale... Pourvu que
Carla n’ait pas la même
idée...