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Un autre Futur : Juin 2009

Publié le 6 juillet 2009

Un grève collective doit être collectivement assumé

Les initiatives de débrayage prises avec ou sans les
syndicats , et souvent contre eux , sont une des
meilleures formes d’expression de la lutte sociale et de la
combativité des ouvriers.

C’est pourquoi ces actions lorsqu’elles sont connues
dans la population bénéficient d’un grand retentissement
et dans une période de crise sociale comme la nôtre dire
qu’ elles sont toujours encourageantes
pour toutes celles et ceux qui veulent combattre ce
système criminel et maffieux .
L’action directe , c’est-à-dire l’action collective et sans
intermédiaire , prend toute sa force , toute sa puissance
lorsqu’elle est collectivement assumée : dés le départ de
la grève , les grèvistes
doivent se donner les moyens de la défendre et de se
défendre contre les tentatives classiques du patronat
pour réduire l’ampleur de cette action .
D’abord , il faut se souvenir que la grève est un droit
constitutionnel et que dans le privé elle n’est soumise à
aucun préavis . Mais comme le droit est toujours la
résultante d’un rapport de force,
( sinon nombre de financiers et de patrons seraient en
prison ! ) , il faut donner à cette action collective toute la
puissance que l’on peut en obtenir .
La direction va chercher à individualiser le problème , va
écrire aux uns , va demander de parler à des leaders ou
va tenter des pressions sur d’autres. . . . .
Face à tout cela il faut que le collectif de grévistes
s’institue comme entité indissoluble , qui n’a par
conséquent ni leader , ni porte-parole , ni quoi que ce
soit qui puisse mettre en avant
ou fragiliser qui que ce soit parmi eux pour ne pas donner
prise au patron .

Si la direction se sent le droit de convoquer pour fait de
grève quelques individus , comme cela s’est produit le
lundi 6 avril à AIRBUS , il faut qu’elle sache que
dorénavant c’est tout le collectif
qui appellera à l’extension du conflit sur la base de la
solidarité vis-à-vis de ces tentatives misérables
d’intimidation .

Contre le capitalisme criminel , contre l’Etat complice :
La lutte continue ! Tous en grève ! Tous présents ! Tous
solidaires !
Exploités de tous les pays unissons-nous !


Un système au bord du gouffre :

« Une société qui s’en prend à la liberté d’expression est une société au bord du gouffre ».
Les actes d’oppression et de répression se multiplient envers les personnes qui diffusent des idées. Les
idées qui ne sont pas véhiculées par les outils de propagande du pouvoir : la radio et la télé. Ainsi nous risquons
d’être poursuivis en justice pour avoir distribuer un tract ne disant que la Vérité. De plus nous avons été menacés
d’une amende pour avoir distribué des journaux sur le marché de St Sernin le dimanche matin. Notons que nous
distribuons ces mêmes journaux au même endroit tous les dimanches depuis la Libération en 1 945.
L’Etat policier montre ses dents et son vrai visage. La social- démocratie capitaliste n’arrive plus à contenir
les individus en leur faisant avaler les mensonges des politiciens. Alors elle emploie la répression et la terreur !
Elle n’arrive plus à justifier ses infamies et ses crimes. Elle a essayé de faire croire que la bourse était
nécessaire au bon fonctionnement de la vie réelle. Que si les riches étaient riches c’était pour le bien de tous.
Qu’il y avait de bon patrons et que c’était normal qu’il aient plus d’argent pour que tous le monde aillent mieux.
Mais c’est faux ! Aujourd’hui nous sommes licenciés par milliers et la bourse continue de monter. Pour les
bourgeois la crise n’existe pas, mais pour nous, si !
Les politiques et les patrons nous voient comme des chiffres, non comme des individus !
Mais nous sommes bien vivants, libres et déterminés, et nous allons nous rappeler à leur bon souvenir !


Amélioration populaires ou chasse aux pauvres ?

Le grand projet de ville ( GPV ) qui a démarré en 2002 ,
c’est 31 4 millions d’Euros alloués à " l’amélioration " des
quartiers dit "sensibles" à Toulouse .
A Empalot ça a commencé par de nouvelles voies plus
larges visant à désenclaver le quartier . Sachant qu’il y a
un métro et de nombreux arrêts de bus et aucune
circulation si ce n’est de résidents issus du quartier , on
est en droit de se demander si l’argent mis à cet effet
n’est pas pour permettre un "plus" sécuritaire en
permettant aux véhicules de police de pouvoir se
déplacer plus facilement ; ou même aux personnes se
rendant au stadium qui stationnent en bas des
immeubles les jours de match afin qu’ils pensent
qu’Empalot est un quartier plutôt agréable en façade ?
La preuve en est ! Pourquoi les peintures des façades
datant de plus de 25 ans n’ont été refaites que coté
stadium et stationnement ?

La misére sociale ne se résout pas à coup d’urbanisme .
Certaines barres d’immeuble vont être détruites et on
construit des immeubles tout neufs à la caserne Niel .
Personne ne sera relogé dans ces jolis batiments car les
loyers y sont bien plus chers . Ou allons nous aller ?
Sûrement en dehors de Toulouse !

Le GPV , vu de l’interieur c’est un plan qui vise à
repousser la misère hors des villes . Et des millions soit
disant pour les quartiers c’est encore une fois des
millions pour les riches , et pour les patrons du BTP !
Un système au bord du gouffre :
« Une société qui s’en prend à la liberté d’expression est une société au bord du gouffre ».
Les actes d’oppression et de répression se multiplient envers les personnes qui diffusent des idées. Les
idées qui ne sont pas véhiculées par les outils de propagande du pouvoir : la radio et la télé. Ainsi nous risquons
d’être poursuivis en justice pour avoir distribuer un tract ne disant que la Vérité. De plus nous avons été menacés
d’une amende pour avoir distribué des journaux sur le marché de St Sernin le dimanche matin. Notons que nous
distribuons ces mêmes journaux au même endroit tous les dimanches depuis la Libération en 1 945.
L’Etat policier montre ses dents et son vrai visage. La social- démocratie capitaliste n’arrive plus à contenir
les individus en leur faisant avaler les mensonges des politiciens. Alors elle emploie la répression et la terreur !
Elle n’arrive plus à justifier ses infamies et ses crimes. Elle a essayé de faire croire que la bourse était
nécessaire au bon fonctionnement de la vie réelle. Que si les riches étaient riches c’était pour le bien de tous.
Qu’il y avait de bon patrons et que c’était normal qu’il aient plus d’argent pour que tous le monde aillent mieux.
Mais c’est faux ! Aujourd’hui nous sommes licenciés par milliers et la bourse continue de monter. Pour les
bourgeois la crise n’existe pas, mais pour nous, si !
Les politiques et les patrons nous voient comme des chiffres, non comme des individus !

Mais nous sommes bien vivants, libres et déterminés, et nous allons nous rappeler à leur bon souvenir !


Flicage dans une boite de "gôche"
" Je ne comprend pas pourquoi ils sont tous contre moi
au CE . Je ne veux plus les voir " .
Celui qui ne comprend pas n’est ni plus ni moins que
le responsable de la sécurité et de l’entretien dans la
boite où je travaille ; un cadre "si dynamique" qu’il a cru
bon de faire du zèle en plaçant une caméra , bien
discrète , dans un endroit bien spécifique de manière à
surveiller le personnel. Manque de chance , des gens
du CE découvrent la caméra cachée et demandent des
explications au directeur qui prétend n’avoir pas été
informé de la présence de la camera. . . . .difficile à croire ,
tout de même . Notre cadre nie aussi . L’affaire est
portée à l’inspection du travail qui oblige le directeur à
donner des explications ainsi que la liste des caméras
en activité et leur situation .

Aujourd’hui , ce cadre est amer et cherche à se lier
d’amitié avec le personnel pour se faire pardonner .
Apres avoir réussi l’exploit de retourner la situation par
des explications fumeuses , le directeur décide de le
maintenir et étouffe l’histoire .
Pendant ce temps , il vire à tour de bras , pour un oui ,
pour un non .
Quand on n’ est pas cadre , le climat est lourd et tendu
même dans cette boite dite " de gauche" .


Le 7 juin, t’as servi à rien.

En période de crise le gouvernement arrive tout de même à faire des dépense inutiles a l’aide de slogan
publicitaire,pour nous dire d’aller voter et d’élire de nouveaux députés européens.
Après de années à nous pousser à la surconsommation avec la pub qui nous a envahis nos boîtes aux lettres et
nos écrans de télévisions , voilà que nos élus utilisent les mêmes méthodes pour que ces élections européennes
, si chères à ces hommes de pouvoirs ; ne soient pas un fiasco et voudraient éviter que le peuple déserte les
urnes.

I l est vrai que ces élections n’ont pas l’air de porter grand intérêt. Mais peut être que à force de nous envoyer ce
message subliminal : « VOTER », les urnes ne seront probablement pas vides.

Tous ceux qui se présente au élections , chacun, l’un après l’autre vont proposer leur solutions contre la crise
actuelle . Et tous ceux qui se présentent aux urnes en espérant de grands changements de la part de leur député
choisit,se trompe largement.
Peine perdu ,aucuns députés aucuns élu européens ne porteront des solutions concrètes face à la crise.
Tout ces partis politiques ne peuvent proposer autre chose que de voter,car ils manquent de plus en plus
d’imagination.

Le PS qui se trouve aujourd’hui au milieu des manifestants, pourquoi ? Pour dire de voter PS aux européennes.
Le monde va mal aujourd’hui ,entre la crise , les guerres, la misère et la famine. Mais ce ne sont des pas
problèmes insurmontables.

Mais encore faut t-il connaître la raison de tous ces problèmes ?

Peut être certain,diront que la misère ne date pas aujourd’hui, tant qu’elles ne me tombe pas dessus c’est pas
bien grave. D’autre diront qu’on on ne peut rien faire. Et puis d’autres diront, voter le 7 Juin.
Les partis politiques veulent gouvernér avec comme collaborateurs , patrons, média, et syndicats réformistes .

LES ELECTIONS PASSENT ET LES PROBLEMES RESTENT.

Mais nous pouvons vivre autrement, oui , nous pouvons changer la société car nous en faisons partie , et voter
ne va rien changer.
Nous pouvons être solidaires les uns envers les autres et nous pouvons nous entraider et nous soucier de notre
présent.
Ne restons pas isolés face à nos problèmes, et faces aux problèmes des autres.

TOUT SEUL ON PEUT FAIRE.
EMSEMBLE NOUS SERONS PLUS FORTS , PLUS CREATIFS, PLUS IMAGINATIFS.


Au nom de la loi à Villemur/Molex

Molex , c’est un exemple à plus d’un titre . D’abord , il
illustre le mépris et le cynisme des patrons , qui n’
hésitent pas à bafouer ceux qu’ils exploitent déjà au
quotidien .

Ensuite , la lutte a été vécue comme un baroud
d’honneur par les salariés eux-mêmes et ce trait a été
amplifié par les médias .

Les syndicats ont encore confirmé cela car leur action
est d’être toujours prêts à gérer la crise , mais , leur
raison d’être est de ne jamais la résoudre .
Malgré tout cela , les salariés ont montré leur
détermination . I ls ont dénoncé , entre autres , le
clonage de l’usine aux USA , la vente des brevets
, . . . . . . . .bref , la supercherie . Aussi , la colère légitime
des salariés s’est , cette fois-ci , traduit par une
méthode plus radicale . Menée par des salariés ,
délégués syndicaux et membres du comité d’entreprise
, ils ont subi l’influence des centrales et se sont
retrouvés avec la résponsabilité concentrée sur les
épaules d’un individu .

Ceci montre bien la limite du sytème hiérarchique .
Mais , le pouvoir central n’a pas manqué , par
l’intermédiaire de la "justice" , de venir en aide au
patronat .

Les syndicats ayant mis en évidence le non-respect de
la procédure , l’administration à dû suspendre la
fermeture . Cette intervention , suggérée par les
événements ne sert pas à autre chose qu’à supprimer
la pression des salariés envers le patronat . Le pouvoir
judiciaire se retrouve , donc , en intermédiaire .
Son rôle : favoriser l’éssoufflement de la lutte et
décourager les salariés en les habituant à l’idée de la
fermeture .

Car , au bout du compte , la fermeture du site aura
bien lieu et en plus elle sera couverte par leur "justice"
parce-que la procédure alors aura été respectée .
I l ne restera plus aux salariés qu’à se résigner ou à
s’opposer à l’état .

Tout le monde connait la tendresse légendaire des
CRS et des gendarmes mobiles lors de leurs
interventions . Le vrai rôle de l’état se confirme une
fois de plus :
ETRE TOUJOURS AU COTE DES PATRONS .


Molex : pour que la victoire d’aujourd’hui soit encore une victoire
demain !

Après plusieurs semaines de lutte , le patron de Molex a dù modifier son plan de licenciement avant que celui-ci
ne soit finalement annuler par la justice. C’est certes un recul mais ne soyons pas dupes, et sachons que le
patron va tenter de le retourner à son avantage afin de nous faire travailler plus encore, pour être payé moins.

Alors nous pensons que la prudence est de mise, et que nous devons faire en sorte que cette action en justice ne
serve pas uniquement au patron pour qu’il sorte la tête haute.
Alors il faut rester vigilant, et il ne faut pas, selon nous anarchosyndicalistes, se laisser endormir par les
promesses des syndicats et des politiciens. Nous pensons qu’il ne faut pas lâcher la pression.

Que pouvons nous
attendre à aller mendier les miettes aux politiciens qui nous trahissent ? Pour nous, la seule façon de remporter la
victoire est de s’imposer et de s’instaurer en un collectif autonome sans chef ni représentant.

Hier Molex était en danger, aujourd’hui c’est ailleurs, qu’en sera-t-il demain ?

Alors pour mettre fin au vandalisme capitaliste et étatique nous pouvons renforcer des liens de solidarité entre
les ouvriers et entre tout ceux qui sont opprimés par ce système.
Agissons pour un autre futur sans patron et sans frontières !


QU’EST CE QU’IL FAUT FAIRE ???

Quoi faire quand on a des augmentations ridicules ? Quoi faire quand notre patron embauche avec beaucoup trop de contrats
précaires ? Quoi faire quand des salaires sont différents alors que le travail est le même ?

Voilà le genre de questions que se sont posés des salariés de CEGELEC ,sous-traitant à AIRBUS à la fin du mois d’avril.
Voici dessous la pétition qui a circuler :
Suite à plusieurs discussions ,nous avons décider d’exprimer notre mécontentement.
C’est pour cela que nous réclamons :

  • l’augmentation générale revue à la hausse.
  • même travail ;même niveau. Cela est inadmissible que pour effectuer un même travail , la différence de salaire soit si importante. A
    travail égal-salaire égal.
  • pas assez de proposition de CDI . La politique de CEGELEC aujourd’hui est de faire travailler beaucoup de personnes sous contrat
    précaire,aujourd’hui ça suffit.

Nous souhaitons discuter, et avoir des explications sur tout les problèmes citer ci dessus.
Après concertation nous nous sommes mis d accord pour un rendez vous, le 1 3 mai à 1 5H30 a Clément Ader dans les bureaux de
CEGELEC.

Les « tuniques rouges » de CEGELEC s’expriment aujourd’hui.
I l faut tout de même savoir qu’avant d’ agir en commun, certains avaient décider de faire part de notre problème auprès des
syndicats qui sont restés de marbre. Tant mieux , la manière qu’il fallait procéder ; pas de chef, pas d’interlocuteur direct, juste des
salariés qui demandent des explications. La contamination de la contestation n’a pas eu lieu. Sur une vingtaine de salariés
interrogés, une dizaine ont signé, et 7 personnes se sont exprimés le 1 3 mai.

Nos responsables avaient tout essayé pour éviter ce rendez-vous mais n’ont pu hélas l’ignorer. Bien-sûr à CEGELEC et
particulièrement sur le site d’AIRBUS l’information à bien circuler. I l est sur qu’à 7 voire 9 personnes , cela va être dur de changer la
politique de CEGELEC. Alors tant pis pour les personnes qui préfèrent râler et rester dans l’ombre, être mécontents mais ne rien
dire, savoir que des choses ne se font pas et ne pas réagir, nous on aura essayer , on verra bien ce que ça va donner.

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